Connaissez-vous le nom du bonhomme vert de Cetelem?

En interne, on l'appelle Crédito. (Photo: capture d'écran/Cetelem.fr)

Si vous vous êtes toujours demandés qui était ce petit être vert  et à quoi il sert, ce post est fait pour vous.

Parmi mes nombreux entretiens, j’ai interviewé Pascal Roussarie, directeur de la communication de BNP Paribas Personal Finance (maison mère de Cetelem). Durant notre échange, il m’a révélé une anecdote assez amusante: le petit bonhomme vert de Cetelem, cette mascotte presque aussi connue que le bibendum Michelin, s’appelle Crédito.

Enfin c’est du moins le nom que lui ont donné les employés de Cetelem. Ce gazon humanoïde aussi sympathique qu’il puisse paraître (ou pas) avait une mission bien particulière: être la figure de proue du « Crédit Responsable », que Cetelem s’efforce de mettre en avant.

Non tu n’achèteras pas de piano

Dès 2006, l’établissement a voulu jouer la carte de la transparence en publiant des indicateurs dont le but est de démontrer que Cetelem privilégie ce « crédit responsable »: taux de refus des crédits (35% actuellement) taux de risque, c’est à dire en gros le nombre de dossiers qui devraient se solder par un incident de crédit (2,48%) et la par des dossiers qui arrivent sans encombre à échéance (90%). Des chiffres donc pour rappeler que le crédit à la consommation ce n’est pas que le surendettement.

Mais pour le grand public, il faut un personnage qui parle. Les chiffres sont surtout compris en interne, pour montrer aux employés que leur métier ne se limite pas seulement au mauvais rôle que l’opinion publique peut en avoir.

Alors Crédito est né, un peu avant (en 2004), et avec des publicités différentes, axées autour de lui: « nous avons arrêté de faire rêver les personnes: nos publicités ne promettent plus de beaux voyages mais bien des projets financés par Cetelem et notre mascotte”, confirme Pascal Roussarie.

La preuve en images.

Dans cette publicité, Crédito refuse de prêter de l’argent à un jeune pour s’acheter un piano. Un publicité de bon sens, mais qui a fait bondir de leurs chaises certaines personnes chez Cetelem: « cela a été une révolution pour nos commerciaux: une publicité avec le refus d’un crédit”, souligne Pascal Roussarie.

Comme quoi le bonhomme vert peut aussi mettre son feu rouge.

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